Les grincheux de la création et les empêcheurs de croire en vos rêves de patron n’ont qu’à bien se tenir. Vous allez vous doter d’un dispositif anti pessimistes, d’une sorte de gilet pare-baffes qui résiste à l’impact des arguments les plus absurdes et qui voudraient vous freiner dans votre envie de créer votre activité. Top 5 des punchlines à adresser pour garder le moral et le cap.

Vous avez fait le plus gros. Vous avez trouvée l’idée, les moyens, écrit votre business, trouvé des partenaires et déjà acté que vous vous engagiez dans votre propre voie pour créer votre activité. Mais, de manière récurrente, vous croisez Monsieur Défaite et Madame Laissetomber. Pris de court, vous ne savez pas toujours quoi leur répondre si ce n’est de marquer un silence gênant ou de murmurer un « mais si, ça va aller ». Voilà de quoi solder vos comptes et donner le change à tous ceux qui tenteront en vain de vous décourager.

#1 Eux : Tu es trop jeune et puis tu as des jeunes enfants : ne te lance pas dans cette galère

Vous : Merci du compliment et j’espère que tu as reçu le faire-part pour le petit dernier. Je suis trop jeune ? Et l’âge idéal pour réussir, ce serait quoi sinon toi ? Je dis ça parce que je n’avais pas le sentiment que Mark Zuckerberg avait une carte vermeille quand il a lancé facebook. De mémoire, il était même encore étudiant. Idem pour Daniel Marhely qui à 29 ans est le co-fondateur de Deezer et pèse plus de 125 millions de dollars. Nick d’Aloisio avait 17 ans quand il a vendu Summly à Yahoo pour 30 millions de dollars. L’idée n’est pas de partir trop tôt mais aussi d’éviter d’arriver trop tard. Tu as compris ou je suis allé trop vite ?

#2 Eux : Des créateurs d’entreprise, il s’en effondre chaque jour…

Vous : …Ce qui laisse de la place pour les autres. Aussi, si je comprends bien l’idée, il faut abandonner quand on se trompe et quand on fait des erreurs ? Tiens toi qui a aussi des enfants, tu pourras leur expliquer ta philosophie et voir s’ils arrivent à retenir ne serait-ce que leurs tables de multiplication avec ce raisonnement constructif ?

#3 Eux : D’autres types montent déjà des business dans le même genre…

Vous : Ah oui, c’est vrai ? T’aurais les noms ? Parce que je n’ai pas pensé à faire une étude de marché pour voir si j’avais des concurrents. J’ai juste fait un prêt énorme à la banque qui a accepté en espérant que personne n’aurait la même idée que moi.

#4 Eux :  Et tu vas vivre de quoi ?

Vous : Je pensais de te demander un peu de monnaie histoire de pouvoir nourrir les petits. Tu comprends, comme je compte être bénévole et que je lance une ONG, je ne vais pas pouvoir me verser de salaire. Je pense que le fondateur de venteprivee.com a pu tenir trois ans sans boire ni manger, j’espère tenir aussi longtemps. Sérieusement, quand on crée une activité, une entreprise, il y a une ligne qu’on n’oublie pas, celle des bénéfices qui nous permettent de vivre tu vois, et d’investir aussi…

#5 Eux : Tu vas t’épuiser à la tâche !

Vous : C’est plus fatigant de faire chaque jour un boulot qu’on n’aime pas plutôt que de s’investir dans une activité qu’on a soi-même lancée. Ça va être épuisant, mais excitant aussi ! Et puis si je n’en peux plus, je pourrais toujours te demander tes trucs pour rester tranquille et ne pas trop en faire !

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