Matthieu Giorgini, fondateur de la société Kickle basée à Euratechnologies, a été jury du concours de mini-entreprises. Cette année, il s’est engagé à accompagner une classe de Terminale de bac pro CVJ (Commerce-Vente en produits de Jardin) du lycée ...

    
Pourquoi avez-vous participé au jury du concours de mini-entreprises organisé par Entreprendre pour Apprendre (EPA) ?
A mon sens, créer une entreprise est ce qui donne le plus de sens aux études qu’on réalise. Je voulais faire passer ce message auprès des plus jeunes.

En quoi a consisté votre rôle de membre du jury ?
Dans un premier temps, nous avons découvert l’ensemble des projets portés par les élèves en visitant le salon. Puis, j’ai assisté à la soutenance de 6 projets. Je devais apporter mon regard de chef d’entreprise.

Les initiatives étaient-elles variées, innovantes ?
Elles étaient effectivement diversifiées. On retrouvait plus ou moins d’innovations, selon les lycéens. En général, plus l’implication était importante, plus l’innovation était présente. D’autres participants ont appréhendé l’exercice de façon très scolaire. Mon rôle était de leur signifier le degré d’intérêt du projet, leur implication manifeste, tout en restant bienveillant. Il ne faut pas oublier que les élèves sont jeunes !

Avez-vous été surpris par la maturité de certains projets ?
Oui, de véritables innovations ont été présentées et avec précision. Pour certains, chiffre d’affaires et rentabilité avaient été calculés, comme si les lycéens allaient réellement lancer leur activité !

Cette année, vous êtes parrain d’une classe du lycée horticole professionnel de Lomme. En quoi consiste votre accompagnement ?
Pour ma part, il s’agissait de prolonger l’expérience de jury du concours de mini-entreprise. Entreprendre pour Apprendre m’a proposé d’être parrain. J’ai rencontré plusieurs classes présentant un projet de création d’entreprise. J’ai retenu celle du lycée horticole de Lomme.

Que peut-on dire de leur projet ?
L’établissement forme des lycéens aux métiers de l’horticulture, du jardinage et du commerce en magasin spécialisé. Il possède un magasin propre, ouvert les s et s, où sont vendues les productions du lycée. C’est une chance pour eux car les élèves pourront rapidement tester leur produit. Ils conçoivent un sac spécifique aux achats dans les boutiques spécialisées. Ils phosphorent afin de dénicher la bonne matière, la façon de se démarquer, la rentabilité du sac… Leur projet doit être concrétisé en juin . Ils disposent de 2 heures par semaine, encadrés par un enseignant, pour donner vie à ce sac. De mon côté, j’interviens une fois par mois et reste à leur écoute.