L’échec ! Voilà un sujet encore tabou, peu abordé, qui fait pourtant partie intégrante de l’aventure entrepreneuriale et est souvent source de questionnement pour les porteurs de projet.

Et si l’échec, au lieu d’être une fin en soi, ne constituait au final qu’une étape permettant de mieux rebondir et repartir vers de nouveaux horizons ?

Steve Jobs, Oprah Winfrey, J.K Rowling, Oliver Stone, Stephen King… autant de grands noms qui ont débuté leur carrière par un échec retentissant avant de rencontrer le succès qu’on leur connait. Si des exemples existent également en France, force est de reconnaitre que notre culture entrepreneuriale a une fâcheuse tendance à stigmatiser l’échec. Alors qu’aux Etats-Unis est fortement valorisée l’initiative, en France, nous avons plutôt tendance à pointer du doigt le fait que vous avez échoué, en oubliant que vous avez essayé.

Ce qui ne détruit pas rend plus fort… un adage applicable au business ?

L’important n’est pas l’échec, l’essentiel est de savoir intégrer, digérer et dépasser cet échec pour mieux « rebondir » par la suite. Echouer dans une création d’entreprise peut par exemple donner l’occasion à un entrepreneur de faire le point sur ce qu’il a vécu, savoir s’il s’est senti à l’aise dans ce rôle, s’il a envie ou non de passer à autre chose. Pour ce faire, un essentiel travail de bilan est à faire, le maître mot à respecter étant la sincérité. Pas question de rejeter toute la faute de son échec sur un tiers ! Savoir se poser, prendre du recul, reconnaitre ses erreurs… pour mieux repartir et ne pas reproduire les mêmes schémas.

Faire le deuil de son échec

Il est essentiel de savoir séparer sa casquette d’entrepreneur de sa casquette d’homme. S’il est normal d’être affecté par une liquidation judiciaire, il est indispensable de savoir prendre du recul et de comprendre que cet arrêt d’activité ne remet pas en cause les qualités humaines de la personne. La bonne attitude ? Faire la part des choses, savoir identifier et dégager les bénéfices que cette expérience a apporté au porteur de projet, valoriser les compétences acquises durant cette aventure. Et se remettre en selle ! Faire le deuil de son activité est nécessaire. C’est ce processus qui amènera les entrepreneurs à retrouver confiance en eux. Assumer son échec puis se relancer, enrichi, dans de nouveaux projets.

Source : La suite dans les idées

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